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..............Année 2013

 

Joyeux Noël ! Feliz Navidad !

Le site www.bardenas-reales.net et son webmaster, Frédéric Moncoqut, vous souhaitent un Joyeux Noël et une Bonne Fin d'Année 2013.

Boulle de noel.

 

 

Les Bardenas, ... un poste frontière mexicain ?

Affiche cinéma.

Fin 2012 le webmaster du présent site internet vous faisait part de l’arrivée dans les Bardenas du réalisateur-producteur de films Ridley Scott. Et dans son sillage sont également venus Brad Pitt, Cameron Diaz, Penelope Cruz et Michael Fassbender, ... rien que ça !!!

Ridley a donc réalisé dans notre désert navarrais quelques séquences de son nouveau film, nommé « The Counselor » outre-Atlantique et « Cartel » en France. Les séquences en question se sont déroulées tout près de la caserne militaire de los Tres Hermanos (Bardena Blanca), censée représenter un poste frontière mexicain.

Le film « Cartel » est à l’affiche depuis le 13 novembre 2013, si cela vous tente.

Camion.
Ridley Scott en tournage à proximité de la caserne militaire des Bardenas.
( plus d’infos page « Flash infos 2012 )

 

 

Bonne nouvelle pour les camping-caristes.

Lorsque l’on visite les Bardenas en camping-car, il arrive inévitablement un moment où l’on se pose cette question : Où allons-nous nous garer pour passer la nuit ?

Aire de campingcar

Vu qu’il est interdit de stationner dans le Parc Naturel, il ne restait jusqu’à présent que l’option « stationnement sauvage » dans l’un des villages les plus proches.

Le maire d’Arguedas vient d’apporter une solution à ce problème. Sa commune met à disposition des camping-caristes une vaste aire de stationnement toute neuve située au pied des falaises du village, là où se trouvent d’innombrables habitats troglodytes aujourd’hui à l’abandon.

 

 

Les tempêtes accélèrent l’érosion des Bardenas.

Si vous avez déjà visité le barranco de las Cortinas, au pied du Castildetierra, vous avez certainement remarqué la présence d’une petite grotte au fond du ravin.

Cette petite grotte est bien connue des touristes, nombreux sont ceux qui s’aventurent à l’intérieur pour déboucher au bout de quelques mètres sur une large cuvette à ciel ouvert.

Enfants près de la grotte.
Vue depuis l'intèrieur.
Un grand merci à Ruben Mendi pour les photos ci-dessus, prises le 19 octobre dernier.

Il y a quelques jours, lors de la violente tempête du 04 octobre, l’entrée de cette grotte s’est partiellement effondrée sans toutefois en interdire l’accès.

Avec cet ensemble de blocs étalés sur le sol, notre petite grotte y a perdu en esthétisme puisqu’auparavant l’entrée était propre et bien dégagée.

C’est ainsi qu’évoluent les Bardenas, elles s’effritent et se ravinent continuellement.

Après.
Avant.
La grotte aujourd'hui.
Photo : Ruben Mendi
La grotte avant l'effondrement.
Photo : Frédéric Moncoqut

L’érosion hydrique (et dans une moindre mesure, éolienne) sculpte les reliefs en provoquant le ravinement des sols et le rabotage des falaises. Les paysages que l’on peut aujourd’hui admirer en sont la conséquence directe ; et même si nous ne nous en rendons pas toujours compte, ils ne cessent d’évoluer.

 

 

Un peu d’humour ...

Et si Léonard de Vinci avait été dans les Bardenas, peut-être aurait-il peint sa célèbre Joconde ici ?...

La jocombe
Mona Lisa avec en arrière plan le Castildetierra.
Photo : Frédéric Moncoqut . ./ . Peinture : Léonard de Vinci

 

 

Photo insolite : Un "OVNI" ?

Ovni.
Zoom ovni.
Ci-dessus, coup de zoom sur le nuage.

Les Bardenas réservent parfois de drôles de surprises, comme ici avec ce qui pourrait être pris pour un OVNI, ... alors qu’il s’agit en réalité d’un nuage lenticulaire (formation nuageuse plutôt rare dans la région).

 

 

05/10/13, ALERTE METEO !!!

En raison des fortes pluies de ces dernières heures, il est déconseillé de se rendre dans les Bardenas durant ce week-end.

Cette recommandation concerne tous les types de véhicules (voitures de tourisme, camping-cars, 4x4, motos, quads, vtt, …) ainsi que les randonneurs pédestres.

Les zones inondées étant assez nombreuses et les sols des Bardenas étant très argileux, voici ce qu'il risque d’arriver à ceux qui braveraient cette recommandation.

La piste du polygone de tir sera de nouveau praticable en début de semaine prochaine, les pistes secondaires risquent toutefois de poser quelques problèmes bien plus longtemps (zones boueuses et risques importants d’enlisement).

La piste du polygone sous les eaux.
La piste du polygone de tir est en certains lieux totalement impraticable.
Photo : Compañía de Guías de las Bardenas

Le webmaster a conscience que cette info arrive un peu tard pour ceux qui projetaient une virée dans les Bardenas pour ce week-end, mais les caprices du temps ont fait qu’une puissante tempête s’est abattue sur la région durant cette nuit.

Quoi qu’il en soit, comme il l’est très fréquemment recommandé dans ce site internet, la prudence vous impose de consulter la météo avant de vous rendre dans les Bardenas.

inondations dans les zones habitées.
Les rivierres sortent de leur lit !
Les violents orages de cette nuit ont causés quelques dégâts dans les villes et villages proches des Bardenas, comme ici à Tudela (photo de gauche). A Sadaba (photo de droite), le rio Riguel s’est transformé en un impétueux torrent alors qu’il est réduit à un insignifiant ruisseau en été. . . Photos : Noticias de Navarra et Heraldo.
L’agriculture a également souffert des intempéries, les champs inondés sont très nombreux et dans la majorité des cas les récoltes sont considérées comme perdues.
Conséquences des vents violents.
Des routes impraticables.
Les deux photos ci-dessus sont particulièrement impressionnantes : Des panneaux solaires dévastés par les rafales de vent et des routes complétement submergés par les eaux de pluie ! La commune d'Ejea de los Caballeros a été très durement touchée par la tempête !
Photos : ejeadigital

 

 

17/09/13, INFO DE DERNIERE MINUTE !!!

Ça y est, l'accès est enfin libre pour les randonneurs ! ! !

Le suspens aura tenu jusqu’au bout ! Les pancartes d’interdiction ont été retirées très discrètement par les gardes du Parc Naturel, et comme on pouvait s’y attendre aucun communiqué n’a été diffusé dans la presse ni même dans le site officiel des Bardenas Reales.

Il aura donc fallu attendre jusqu’à la mi-septembre pour pouvoir enfin accéder aux sites de la Pisquerra, du Rallon, de la Ralla et de la Gorra !

En temps normal cette interdiction d'accès est levée au début du mois d'août, mais cette année il n'en fut rien. Pourquoi un tel retard ? Nul ne le sait, les responsables du Parc Naturel étant comme toujours très peu communicatifs, aucune raison particulière n’est évoquée.

Avec le départ de l'ancien président du Parc Naturel des Bardenas, José Antonio Gayarre, et l'arrivée d'un nouveau, Julián Isla Catalan, tout laissait supposer que ces lacunes de communication prendraient fin et que la réglementation touristique serait un peu moins sévère, mais il n'en est rien. Catalan semble prendre le même chemin que son prédécesseur, allant même jusqu'à élargir la période d'interdiction d'accès, provoquant ainsi le mécontentement des randonneurs et des professionnels du tourisme.

 

Attention ! Nouvelle règlementation concernant l'accès à la Pisquerra, au Rallon, à la Ralla et à la Gorra :

Il est dorénavant interdit d'accéder aux sommets de la Pisquerra et du Rallon.

Les randonneurs ne peuvent emprunter que les chemins agricoles. Il est interdit de traverser les champs et de circuler sur les sentiers.

Comme auparavant, seuls les randonneurs pédestres peuvent accéder à ces sites. L'usage des véhicules motorisés et des VTT est interdit.

Plus de détails avec carte à l'appui, cliquez ici.

 

 

Entrée des troupeaux dans les Bardenas.

Voici un évènement qui se reproduit en cette saison depuis des siècles : l’entrée des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas.

Depuis des temps immémoriaux, les bergers des vallées de Roncal et de Salazar conduisent leurs brebis dans les Bardenas afin qu’elles y passent l’hiver dans des conditions moins rudes qu’en montagne.

L’entrée a lieu le 18 septembre de chaque année par un site connu sous le nom de « el Paso » (au nord de la Bardena Blanca).

Image Tv navarraise.

Cet évènement est très médiatisé, ici un berger est interviewé par une chaine de TV locale.

Arrivée du bétail.

 

 

Affiche Carcastillo Bardenas.

Carcastillo fête aussi les Bardenas.

La petite ville de Carcastillo, située au nord-est del Plano, va fêter « Les usages traditionnels des Bardenas » durant le week-end des 21 et 22 septembre prochains.

 

 

Mais où dormir ? où manger ?

Lorsqu’on arrive dans les Bardenas, il arrive un moment où l’on se pose inévitablement ces questions : Où va-t-on dormir ? Où allons-nous manger ?

Le webmaster de www.bardenas-reales.net vous propose ses coups de cœur.

 

 

« Dia de Bardenas », la grande fête des Bardenas.

Chaque année un village bardenero est élu afin qu’il y soit organisé le "Dia de Bardenas", la grande fête des Bardenas. Pour 2013, cette festivité se déroule le 08 septembre prochain à Cadreita.

En temps normal la fête "Dia de Bardenas" coïncide avec l’entrée des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas, c’est-à-dire vers le 18 septembre. Cette année la fête prend donc dix jours d’avance.

Si vous souhaitez assister à la fête "Dia de Bardenas" , vous pouvez consulter le programme ici.

Affiche dia des Bardenas.

 

 

Quatrième course VTT « Bardena Negra ».

Affiche Bardena Negra.

La quatrième course VTT « Bardena Negra » se déroulera le dimanche 08 septembre prochain à 09h00.

Pour cette année 2013, les participants devront parcourir 60 km de pistes poussièreuses.

Moins réputée et bien moins éprouvante que la célèbre course « Extreme Bardenas », organisée par la commune d’Arguedas, la course « Bardena Negra » n’en demeure pas moins très attractive (voir "Flash infos 2010").

 

Cette course est organisée chaque année par le Club Cycliste Portimayor de Fustiñana.

 

 

Enfin un film-documentaire sur Sanchicorrota.

Il est certain que si Sanchicorrota avait été un héros anglais ou américain, son histoire aurait depuis longtemps fait l’objet d’un long-métrage hollywoodien ! Seulement voila, Sanchicorrota était espagnol.

Mais les mentalités changent, un film-documentaire de 63 mn, réalisé par Jorge Tur Molto, a été tourné au cours des derniers mois dans les Bardenas et sa projection commence déjà dans divers festivals internationaux

Le titre de ce film ? "Dime quién era Sanchicorrota" (Dis-moi qui était Sanchicorrota)

Sanchicorrota, de son vrai nom "Sancho Rota", est incontestablement le personnage le plus atypique que les Bardenas aient connu.

Durant le XV° siècle, les Bardenas Reales étaient devenues la terre d’asile des bandits de grands chemins, des voleurs de bétail, des échappés de justice et des vagabonds. Souvent unifiés en bande, ils se cachaient dans les boisements et au fond des ravins.

Bandit hors norme et chef d’une trentaine d’hommes, Sanchicorrota fit des Bardenas son territoire. Craint et respecté par la population des villages proches, il était cruel avec ceux qui lui résistaient, mais généreux envers ceux qui se soumettaient à lui.

Aujourd’hui cinq siècles sont passés, mais ce "Robin des bois" local est encore bien présent dans la mémoire collective des navarrais du sud. Pour preuve, ne dit-on pas encore aujourd’hui : Sanchicorrota ? il prenait aux riches pour donner aux pauvres !

"Dime quién era Sanchicorrota" a été projeté au "Festival International de Non Fiction" de Lima au Pérou et a obtenu le prix "Mémoire et sensibilités". Il sera également présenté lors de divers évènements cinématographiques en Argentine, en Uruguay et bien sûr en Espagne.

Film sur Sanchicorrota.

 

 

Un peu d’humour ...

Un profile phallique.

Le Castildetierra serait-il un symbole de virilité ? Vu sous un certain angle, c’est possible.

Mikel (guide chez « Destino Navarra ») vient de lancer le débat sur le Facebook du site www.bardenas-reales.net, et il faut bien avouer qu’avec la photographie que Mikel y a déposé, nous ne pouvons être amené qu’à sourire tout en nous exclamant « ha oui, c’est pas faux ! ».

Car à bien y regarder, vu sous cet angle, il est bien évidant que le Castildetierra ressemble étonnamment à un pénis humain fièrement dressé !

 

La nature réserve parfois de drôles de surprises.

 

Nota : Le Facebook du site www.bardenas-reales.net est une sorte de version espagnole du présent site internet. En cette année 2013, ce Profil Facebook comptabilise un peu plus de 3000 amis, les espagnols en représentent environ 95 %, les français seulement 5 %.

Vous pouvez aussi rejoindre le Groupe Facebook « Castildetierra ».

 

 

Une Google-car dans les Bardenas.

Une Google-car a-t-elle circulé hier (19 août) dans les environs du Castildetierra ?

Il semblerait bien que oui puisqu’un guide de l’agence de tourisme RuralSuite déclare l’avoir vu, ... et photographié !

Mais qu’est-ce donc qu’une Google-car ? Il s’agit d’une automobile dotée sur son toit d’un haut mât portant à son extrémité un étrange appareil photo capable de prendre des clichés sur 360°. Ces véhicules circulent sur les routes du monde entier pour le compte de « Google Street View », un service du géant d’internet Google qui consiste à naviguer virtuellement, via l’écran de votre ordinateur, dans les rues des villes et des villages ainsi que sur les routes de campagne.

Jusqu’à présent aucun de ces véhicules n’avait osé s’aventurer sur les pistes des Bardenas, tout au plus l’un d’eux a-t-il approché l’entrée de la base militaire, mais sans chercher à aller plus loin.

Mais ça c’était avant, puisque la photo ci-contre atteste qu’une Google-car se trouvait bien hier dans le secteur du Castildetierra, et il parait évidant qu’elle a du circuler sur toute la longueur de la piste du polygone de tir et peut-être même jusqu’à el Paso.

Circuler sur les pistes des Bardenas tout en étant à son propre domicile va donc devenir possible ? Gageons que d’ici quelques années toutes les pistes autorisées aux véhicules motorisés auront été visitées par les Google-car, et il sera alors possible de parcourir virtuellement les Bardenas sur un pc.

Bien sûr, cela ne vaut pas un déplacement physique sur place, les sensations y sont radicalement différentes, mais ça promet malgré tout d’être intéressant.

Google maps s'invite dans le désert des Bardenas.

 

Image rute Bardenas.

 

Donc, info à vérifier d’ici quelques semaines sur l’écran de votre ordinateur.

 

Cliquez sur l'image ci-contre.

 

 

Le « Bardenero Mayor 2013 » est ...

Le « Bardenero Mayor 2013 » vient d’être élu, il s’agit de Leonardo Pina cadreitano Cambra, ancien agriculteur originaire de Cadreita.

Cet homme de 86 ans côtoie les Bardenas depuis son plus jeune âge ; autant dire, donc, qu’il connaît très bien cette terre qu’il travailla durement durant toute sa vie. Malgré son âge avancé, Leonardo Pina cadreitano Cambra n’a jamais tourné le dos aux Bardenas, il est toujours propriétaire de sa maisonnette agricole située dans la zone d’el Plano.

Leonardo Pina cadreitano Cambra succède donc à Carlos Alonso Sanchez, colonel de l’armée de l’air espagnole, qui fut élu « Bardenero Mayor » en 2012 (voir « Flash infos 2012 »).

Petit rappel : Qu'est-ce qu'un Bardenero Mayor ? Il s'agit d'un titre prestigieux attribué chaque année à un homme qui se sera distingué pour son amour des Bardenas. Un Bardenero Mayor doit faire preuve d'une passion perpétuelle pour les Bardenas, il doit porter cette terre dans son cœur, en parler, la faire connaitre tel un ambassadeur bénévole, et en avoir une très bonne connaissance par son travail ou par ses loisirs.

 

 

Une très bonne année pour l’agriculture.

En cette fin juillet les agriculteurs terminent la récolte de l'orge sous une chaleur caniculaire, on en oublierait presque que le printemps fut désespérément froid et pluvieux.

Un constat s’impose : les abondantes pluies de ces derniers mois ont été une bénédiction pour l’agriculture, les rendements agricoles sont extrêmement fructueux !

Vue depuis une moisonneuse.

Photos : José Maria Samanes
Vue du haut d'une moisonneuse.
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La moisson dans les Bardenas.
La chaleur et la sécheresse se sont emparées des Bardenas depuis plusieurs semaines,
mais les agriculteurs poursuivent leur labeur sans relâche. Ici, une moissonneuse
batteuse dans la Bardena Blanca.
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Une très bonne récolte.
Comme peut en témoigner cette remorque chargée à ras bord, la récolte est abondante.

 

 

Fortes chaleurs, soyez prudents !

Des températures élevées et une insolation très importante, voici à quoi vous devrez vous attendre si vous vous rendez dans les bardenas en ce mois de juillet.

De nombreux touristes semblent négliger les risques liés à la chaleur, ces risques ne sont pourtant pas à prendre à la légère !

Quelques précautions s’imposent : Pensez à vous protéger du soleil (chapeau, lunettes, etc) et de la chaleur (buvez de l’eau, beaucoup d’eau, et n’hésitez pas à acheter quelques très rafraîchissants vaporisateurs d'eau).

Si les prévisions annoncent des températures à l'ombre supérieures à 35°, évitez de vous aventurer dans les Bardenas, surtout durant les heures les plus chaudes de la journée (de 10h00 à 19h00).

Soleil.

N’oubliez pas que l’ombre est un luxe rare dans les Bardenas. En cas de problème, sachez que c'est au fond des barrancos (ravins) que vous aurez le plus de chance de trouver un peu d’ombre, mais ne comptez pas y trouver de la fraîcheur. En été, où que l'on se trouve, Bardenas = chaleur.

De plus, il est à noter que depuis la fin juin notre désert est régulièrement traverssé par d'impressionnantes tempêtes durant lesquelles pluies, vents et orages se déchainent énergiquement.

Pensez à consulter les prévisions météo avant de vous rendre dans les Bardenas.

 

 

Des monstres aquatiques à deux pas des Bardenas !

Le rio Ebro (l’Ebre) est un important fleuve qui longe le territoire Bardenero sur toute sa longueur à une distance moyenne de 5 km. Et c’est ici, dans ces eaux d’apparence si tranquilles, que vivent très discrètement d’énormes et impressionnants poissons : les silures !

Le bardenero Ruben Mendi a fait part à Frédéric Moncoqut (webmaster du présent site internet) d’une journée très particulière qu’il passa mardi dernier sur le bord de l’Ebre (09/07/13). Non loin d’Arguedas et de Valtierra, Ruben et ses deux jeunes fils péchèrent dans le fleuve leur premier silure. La bête, impressionnante et puissante, était de bonne taille : 2m10 pour 65 kg !!!

Qui aurait imaginé trouver un tel monstre aquatique si proche du désert des Bardenas ?!!!

Pêche au silure.
Une très bonne prise.
2m10 et 65 kg ! ...
... une très bonne prise pour Ruben et ses fils (photo ci-dessus).

Ruben le confirme, la pêche au silure est un moment intense qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie, que l’on soit pêcheur assidu ou novice. Aussi, si vous vous rendez dans les Bardenas pour quelques jours et si vous aimez les émotions fortes, il est certain que vous passerez une journée inoubliable sur les bords de l’Ebre !

De véritables monstre.

Les poissons d'eau douce les plus gros du monde.

Le silure en Espagne :

Le silure a été importé d’Europe centrale il y a une quarantaine d’années. Les premiers spécimens ont été péchés en 1974 dans le grand lac de Mequinenza (à l’est de Saragosse) et depuis, peu à peu, cet animal s’est répandu dans pratiquement tout le cours de l’Ebre ainsi que dans de nombreux affluents.

Selon la légende, ce sont des touristes allemands qui auraient importé le silure en Espagne. Ce poisson n’est actuellement présent que dans la vallée de l’Ebre.

 

 

Vanessa a trouvé son paradis dans les Bardenas.

Y a pas à dire, les Bardenas attirent les stars ! Depuis quelques années, chanteurs et acteurs de toutes nationalités viennent régulièrement en ces lieux en quête de paysages insolites et exotiques. Pour les plus connus du public français, nous citerons par exemple Pierce Brosnan, Denise Richards, Johnny Depp, Brad Pitt, Cameron Diaz, Penelope Cruz, Jean Rochefort, Diane Tell, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday.

La chanteuse française Vanessa Paradis vient à son tour de terminer son tout dernier clip vidéo dans les Bardenas. Ce clip a été intégralement réalisée dans un bad-land proche de la Pisquerra, il concerne la chanson intitulée "Les espaces et les sentiments" et il sera diffusé à la télévision dès juillet 2013.

En attendant la sortie TV, vous pouvez visionner le clip "Les espaces et les sentiments" sur YouTube.

Nouvel album.
La pochette de l'album.
Tournage du clip.
L'équipe du tournage, en plein travail dans un bad-land
proche de la Pisquerra.

 

 

Accident sur la piste du polygone de tir.

Aujourd’hui, mardi 02 juillet, une automobile est entrée en collision avec un tracteur agricole qui circulait sur la piste du polygone de tir.

Le conducteur de l’automobile, un jeune homme de 23 ans, a été blessé lors de cet accident. Il a été évacué vers l’hôpital Reina Sofia de Tudela, il souffre d’un traumatisme du rachis cervical (coup du lapin).

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

INFO DE DERNIERE MINUTE !!!

En raison de l'épreuve cycliste "Extreme bardenas" qui aura lieu dimanche prochain (30 juin) la circulation des visiteurs sera fortement perturbée dans les zones de la Landazuria, del Yugo, de la Blanca Baja et du nord-est de la Negra.

il y aura notamment une interruption totale du trafic routier durant toute la matinée.

Pour plus d'infos concernant cette épreuve sportive, voir l'article ci-dessous.

 

 

Extreme Bardenas 2013.

La 16° course VTT « Extreme Bardenas » se déroulera dimanche prochain, le 30 juin.

Comme chaque année, environ 1500 vététistes parcourront les pistes poussiéreuses du désert sur une bonne centaine de kilomètres ! Et comme bien souvent, le temps sera certainement chaud et ensoleillé.

L’itinéraire choisi conduira les participants dans la zone del Yugo, dans la Blanca Baja, au nord-est de la Negra, et sur une bonne portion de la Bardena aragonaise.

Très peu de français ont participé aux éditions précédentes, et aucun n’a témoigné de son expérience dans le présent site internet.

Donc, si vous êtes un passionné du vélo extrême et que vous devez participer à cette épreuve, le webmaster du présent site internet attend votre témoignage !

Affiche Bardenas Extreme 2013.

Informations concernant la course 2013

 

 

XXVI° marche anti-polygone de tir.

Affiche Marche Anti-Militaires.

La vingt-sixième marche anti-polygone de tir a eu lieu aujourd'hui, dimanche 02 juin.

Comme chaque année, cette manifestation pacifique a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Les manifestants sont partis à pied du lieu-dit Los Aguilares, puis se sont rassemblés un peu plus tard devant l'entrée de la base militaire.

Aucun incident n'a été signalé durant cette manifestation pacifique.

 

 

 

 

 

 

Les « Cuevas », de la désuétude au renouveau.

Arguedas est un passage obligé pour ceux qui se rendent dans les Bardenas, mais combien de touristes ont eu l’idée de visiter ce village ? Très peu, c’est certain ! Pourtant, ils pourraient bien y découvrir une curiosité locale très surprenante : Les « cuevas ». Lire la suite ici.

Les cuevas à Arguedas.
Les "cuevas" d'Arguedas, ici dans les années 1960. . . . . Photo : Dudeyberlin.

 

 

Un ranch dans les Bardenas.

Si vous vous aventurez un jour dans le secteur de la Landazuria, entre la montagne del Yugo et le Vedado de Eguaras, vous découvrirez un lieu unique dans les Bardenas : Un ranch !

Le ranch de José Maria Samanes.
Le ranch de la Landazuria. . . . . Photo : Frédéric Moncoqut

Contrairement à ce que l’on peut voir ailleurs sur le territoire bardenero, vous ne verrez ici ni brebis, ni chèvres, ni bovins, ce ranch étant entièrement consacré à l’élevage de chevaux.

Le propriétaire des lieux se nomme José Maria Samanes. Cet homme est un grand passionné des bardenas, il les parcourt depuis des décennies et peut prétendre les connaître mieux que quiconque ! La monture privilégiée de José Maria ? Le cheval !

José Maria, dans son ranch de la Landazuria.
Le propriétaire du ranch, José Maria Samanes. . . . . Photo : Frédéric Moncoqut

La Landazuria est une zone non touristique, donc peu fréquentée. Ici s’étendent de vastes terres à vocation agricole, verdoyantes durant une bonne partie de l’année, ce qui garantit aux chevaux la présence d’herbages abondants.

Ce ranch possède une jument, un vieux cheval qui coule en ce lieu une paisible retraite, et sept chevaux destinés à la randonnée. Tous vivent en semi-liberté sur environ 15 hectares (Landazuria et Arguedas).

Un paysage verdoyant.

Difficile de croire que l’on est dans les Bardenas, ... et pourtant. . . . . Photos : Frédéric Moncoqut

Le paradis des chevaux.

Ces chevaux sont destinés à la randonnée, ils sont donc particulièrement sociables, faciles de caractère et aisés à contrôler même pour un débutant. En outre, ils ont de bonnes capacités de portage et leur rusticité leur permet de vivre à l’extérieur tout au long de l’année.

Et au loin nous voyons les reliefs du désert.
La zone la plus désertique des Bardenas (la Blanca) se situe à moins de cinq
kilomètres. Sur cette photo prise depuis le ranch, nous pouvons voir les
hautes falaises du Rallon !
Photo : Frédéric Moncoqut

Le ranch de la Landazuria est souvent le point de départ des randonnées équestres organisées par José Maria Samanes.

Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici.

Près du Castildetierra.

Beaucoup de touristes s’accordent à dire que les Bardenas offrent des décors dignes des meilleurs westerns. Avouons que ce n’est pas faux !

 

Photos : José Maria Samanes

Derrière la Pisquerra.

 

 

Visite insolite hors des Bardenas ? Une fabrique artisanale de balais !

Rien à voir avec les Bardenas, c’est une évidence, et pourtant cette petite entreprise située à Valtierra mérite assurément une visite.

La Fabrica de Escobas a été créée par la famille Mendi au siècle dernier, et l’expérience des Mendi en matière de fabrication de balais est incontestable : quatre générations se sont succédées dans cette fabrique familiale. Le chemin a pourtant été long : jadis installée à l’intérieur d’une « cueva » (habitation troglodyte), les Mendi y fabriquaient des balais entièrement à la main ! Un travail aussi long que minutieux qui ne permettait pas d’obtenir les cadences de fabrication actuelles.

Dans la fabrique de escobas de la famille Mendi.

Aujourd’hui cette fabrique de balais se situe dans un bâtiment plus conventionnel, au n°11 rue El Puerto, toujours à Valtierra. Les balais ne sont plus fabriqués à la main, mais le professionnalisme est bien là, la famille Mendi est forte de plus de 50 ans d’expérience dans la fabrication des balais !

En pénétrant dans ce grand bâtiment, on ressent tout de suite l’atmosphère artisanale que les Mendi ont su préserver. De vieilles machines, parfaitement rodées et très fonctionnelles tournent à plein régime, et des balais de toutes sortes et de toutes tailles sont fabriqués avec une facilité déconcertante ! Jugez plutôt, il ne faut guère plus de trois minutes pour créer un balai !

Chaque étape de fabrication suscite l’étonnement et l’admiration, ça semble si facile, et pourtant rien n’est vraiment simple et c’est bien l’expérience qui fait la différence.

Miguel.

Avec la crise économique catastrophique que connaît actuellement l’Espagne, nous pouvons affirmer que la Fabrica de Escobas Mendi s’en sort plutôt bien, elle a parfaitement su s’adapter en diversifiant ses produits et en conquérant de nouveaux marchés situés dans de nombreux pays européens.

Afin de faire connaître ce métier méconnu, les Mendi ouvrent régulièrement les portes de leur fabrique aux touristes français. Un balai est alors créé pour l’occasion tandis que toutes les étapes de fabrication sont expliquées.

Miguel au travail.

Pour demander à visiter cette fabrique artisanale, rendez-vous aux Cuevas Bardeneras situées à quelques centaines de mètres, puis demandez à voir Ruben Mendi. Vous pouvez aussi vous adresser directement à la fabrique pour vous renseigner sur les jours et heures de visites.

La visite dure environ 20 minutes, elle est payante mais le tarif est dérisoire, seulement 6 euros.

( A l'issue de la visite, chaque personne présente recevra un balai en cadeau ! )

Miguel et Maëlys.

Photos : Frédéric Moncoqut

Revue IberFerr.
Article et photo.
Quelques mois après cette visite, le webmaster du présent site internet et sa famille sont apparus en photo dans le journal espagnol "IberFerr" à l'occasion de la parution d'un article de cinq pages consacré à la Fabrica de Escobas Mendi.

 

 

Un nouveau président pour les Bardenas.

Julián Isla Catalán a été élu ce vendredi 10 mai président de la “Comunidad de Bardenas Reales”, et succède ainsi à José Antonio Gayarre en poste depuis 1985.

Le nouveau président est originaire du village de Corella, il est âgé de 51 ans.

 

Photo de droite : Julián Isla Catalán (à droite) succède donc à José Antonio Gayarre (à gauche).

Gayarre et Isla.

 

 

Gayarre met fin à son « règne ».

C’est officiel, José Antonio Gayarre ne se présentera pas lors de la prochaine élection à la présidence des Bardenas Reales.

Avouons qu’après avoir assuré la gestion des Bardenas durant 28 années, il était grand temps que cet homme de 72 ans prenne une retraite bien méritée.

Quel bilan tirer de cette longue présidence ?

Il y a du bon et du mauvais, car dans la région Gayarre est autant apprécié que détesté !

Ce qu’on lui reproche en premier lieu, c’est la négociation avec l’armée pour le renouvellement du contrat du polygone de tir. Le dernier contrat signé de la main de Gayarre autorise les militaires à demeurer dans les Bardenas jusqu’en 2028 ! Et par conséquent, les avions à réaction continueront à déchirer le ciel bardenero et les bombes pleuvront encore longtemps !

Mais tout n’est pas négatif, car Gayarre a permis aux Bardenas d’obtenir le statut de Réserve de Biosphère, puis celui de Parc Naturel. Il instaura aussi une réglementation touristique très critiquée et pourtant indispensable pour assurer la sauvegarde et la protection de ce milieu naturel si fragile.

José Antonio Gayarre se retirera de la présidence demain, vendredi 10 mai, souhaitons lui donc une bonne et agréable retraite.

Byby Gayarre.

Qui est José Antonio Gayarre ?

José Antonio Gayarre (né le 12 septembre 1940 à Fustiñana) est agriculteur de profession. Il crée le Syndicat des Bardeneros en 1979 puis devient maire du village de Fustiñana de 1983 à 1991. Depuis 1985, il est le président de la Comunidad de Bardenas Reales de Navarra, c’est donc à lui que revient la responsabilité de gérer le Parc Naturel des Bardenas Reales. Il est systématiquement réélu à chaque fin de mandat, et après 28 années de présidence Gayarre est devenu un personnage incontournable dans le milieu bardenero.
Ce poste à grande responsabilité l’a conduit à assurer une gestion des Bardenas autant approuvée que critiquée.

En mai 2013, à l’âge de 72 ans, José Antonio Gayarre décide de ne pas se représenter à la présidence des Bardenas, mettant ainsi fin à un « règne » de presque trois décennies !

 

 

La Vierge du Castildetierra, la fin du mystère ?

Tout le monde connaît le Castildetierra, cette majestueuse Cheminée de Fée (ou Demoiselle Coiffée) située dans le secteur de las Cortinas.

Sa renommée est telle qu’il est tout naturellement devenu le symbole des Bardenas, au point de figurer en photo dans toutes les brochures touristiques de la région.

Si vous avez bien observé le Castildetierra, vous avez probablement remarqué qu’il y a à son sommet, posée sur sa coiffe protectrice, une étrange pierre parfaitement cubique.

Qu’est-ce donc que cette pierre ? Quelle est, ou était, sa fonction ?

A ces questions, très peu de gens vous répondront, qu’ils soient français ou espagnols.

Seuls ceux qui fréquentent cette région depuis le début des années 1990 pourront éventuellement vous répondre, et encore aurait-il fallu qu’ils s’équipent d’un puissant zoom ou d’une paire de jumelles pour pouvoir parfaitement identifier la « chose ».

Car cette fameuse pierre cubique était en réalité le piédestal d’une statue aujourd’hui disparue : La statue de la Vierge et l’enfant.

Photo argentique de la statue.
La statue située au sommet du Castildetierra.
Photo prise par frédéric Moncoqut en juin 1993.

Mais qu’est donc devenue cette statue ?

Il semblerait qu’un jeune habitant du village d’Arguedas soit l’auteur de sa chute. Il aurait commis ce blasphème en escaladant le Castidetierra à l’aide de cordages encore présents à l’époque, et en s’aidant des marches grossièrement creusées sur le flanc de la cheminée de fée (marches encore visibles aujourd’hui, mais totalement inutilisables). Exercice stupide et très dangereux pour ce jeune espagnol.

Le hasard fit que Frédéric Moncoqut (webmaster du présent site internet) arriva sur place peu de temps après car il trouva la statue gisant sur le sol, décapitée par le choc.

La statue de la Vierge et l’enfant resta là, à terre, elle fut ensuite récupérée par un inconnu et tomba aussitôt dans l’oubli. C'était en 1995.

En 1993.
En 1995.
La photo de gauche a été prise en 1993, on distingue bien la statue tandis que sur la photo de droite, prise en 1995, elle a disparu !
Photos : Frédéric Moncoqut

 

18 ans plus tard, le 01 mai 2013, alors qu’il flânait dans la zone del Caldero (Blanca Alta) depuis une trentaine de minutes, Frédéric Moncoqut tomba nez à nez avec ... une statue, et très probablement LA statue !!!

Enorme surprise ! Elle était donc là, cachée derrière une maisonnette agricole depuis tant d’années !

La statue retrouvée ...
... mais sans sa tête.
La statue de la Vierge et l’enfant est solidement posée sur un piédestal cylindrique.
La tête, toujours manquante, a été remplacée par une pierre triangulaire
(pierre retirée le temps de prendre ces deux photos).
Notez à quel point cette statue se confond avec l’environnement, il est très facile de passer à quelques mètres d’elle sans la voir.
Photos : Frédéric Moncoqut

 

 

Dévorée par des vautours en 45 minutes !

Cet épouvantable fait divers ne s’est pas déroulé dans les Bardenas, mais dans les Pyrénées Atlantiques. Alors pourquoi en parler dans ce site internet ? Tout simplement parce que des vautours sont impliqués dans cette histoire, et des vautours il y en a en grand nombre dans les Bardenas.

Le 14 avril dernier, une femme de 52 ans accompagnée de son mari et d’un ami a fait une chute mortelle près de Larrau. La randonneuse a glissé sur la neige puis a dévissé sur environ 300 mètres tout en sautant trois barres rocheuses d’une vingtaine de mètres chacune.

Après avoir rencontré quelques problèmes de liaison téléphonique, l’époux de la victime a réussi à alerter la gendarmerie d’Oloron d’où un hélicoptère décolla pour porter secours aux randonneurs.

Arrivés sur la zone du drame, les gendarmes présents dans l’hélicoptère remarquèrent la présence d’une trentaine de vautour, mais sans faire le rapprochement avec ce qu’ils allaient découvrir peu après. Lors d’un second passage, les gendarmes et l’urgentiste présents dans l’hélicoptère découvrirent enfin le corps de la randonneuse, ou du moins ce qu’il en restait.

D’après des sources proches de l’enquête, il ne fut retrouvé que les fémurs, le bassin, la colonne vertébrale, la boite crânienne, les habits et les chaussures.

Selon l’urgentiste, il est certain que cette femme est décédée durant sa chute. Les vautours sont ensuite arrivés puis ont dévoré le corps en moins de 45 minutes !

Cet horrible fait divers n’est pas un cas isolé, des accidents similaires ont déjà eu lieu par le passé tant dans les Pyrénées françaises qu’espagnoles !

 

Un accident semblable peut-il se produire dans les Bardenas ? Bien que ce ne soit jamais arrivé, la réponse est oui.

Si vous faites une chute mortelle il est possible que ces charognards viennent vous rendre visite !

Cependant, pas de panique ! Le vautour est un oiseau très craintif qui ne s’attaque jamais à un animal vivant, même blessé, surtout si il est aussi imposant qu’un être humain. Avant d’approcher une dépouille, ce grand rapace l’observera à bonne distance durant plusieurs dizaines de minutes.

Vautour des Bardenas.
Le vautour n'est pas un animal agressif, il est même assez peureux !

A ce jour, dans les Bardenas, aucun randonneur n’a été dévoré par les vautours. Ces grands rapaces sont régulièrement nourris dans ce que les espagnols nomment « Muladares » (lieux où sont déposés des carcasses de moutons, de vaches et de porcs), ils ne sont donc jamais affamés.

 

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

Circuler le long des canaux, aussi plaisant que dangereux.

Photo du véhicule.

Photo : EFE/La Nueva España

Le véhicule découvert au fond du canal de las Bardenas, ici filmé par un caméraman de la télévision espagnole. Les causes exactes de l’accident sont aujourd’hui inconnues, mais la thèse de l’accident est privilégiée.

Le 02 mai dernier, les corps d’un père et sa fille de 12 ans ont été découverts par la guardia civile à l’intérieur d’un véhicule immergé dans le canal de las Bardenas.

Cet accident s’est déroulé hors des Bardenas, au sud de Caseda, et met en évidence la nécessité de se montrer extrêmement prudent lorsqu’on circule le long d’un canal.

Les pistes qui longent les canaux de las Bardenas et des Cinco Villas sont théoriquement interdites d’accès, mais les emprunter s’avère tellement agréable (à pied, à vtt ou en automobile) qu’il arrive que des touristes ne puissent résister à l’envie de s’y rendre. Hors, il s’avère que ces pistes sont gravillonneuses et fréquemment sinueuses. Donc, si vous n’y prenez pas garde, les dérapages en automobile seront fréquents même à basse vitesse et l’absence de barrières de sécurité vous garantira alors un plongeon direct dans le canal !

Donc, si vous souhaitez visiter la Bardena Aragonaise en longeant le canal des Cinco Villas, montrez-vous très prudent ! Car aucun secours ne viendra à vous en ce lieu peu fréquenté !

 

Le canal.
Le canal de las Cinco Villas longe les Bardenas de nord au sud, il est large et profond, et ses eaux sont froides et rapides. La prudence est de mise.
Photo : Frédéric Moncoqut

 

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

2013, l’année des séismes en Navarre ?!!!

Un cinquième tremblement de terre majeur a été enregistré ce samedi matin à 06h32 (27 avril).

Ce séisme d’une magnitude de 3 sur l’échelle de Richter a eu lieu à Uterga, au sud de Pampelune (comme pour le précédent).

A priori, dans l'attente d'infos complèmentaires, il semblerait que ce tremblement de terre n’ai pas été ressenti dans les Bardenas.

Nota : Pour plus d’infos, veuillez consulter l’article consacré au précédent séisme (un peu plus bas dans cette page web).

 

 

La renarde de Doña Blanca, toujours en pleine forme.

Si vous êtes un habitué des Bardenas et de ce site internet, vous avez certainement entendu parler de la renarde de Doña Blanca.

Cette renarde est devenue en quelques années la mascotte du Vedado de Eguaras, ce petit îlot forestier enclavé entre la Blanca et el Plano (à l’ouest des Bardenas).

Tous ceux qui ont rencontré la renarde de Doña Blanca peuvent en témoigner : tel un petit chien, elle n’hésite pas à s’approcher des randonneurs et à les suivre sur les pistes. Cette renarde est si sociable qu’elle accepte volontiers les bouts de pain que l’on lui offre.

Chaque année, depuis 2009, vous êtes nombreux à attendre des nouvelles de ce petit canidé, histoire de savoir si il a survécu au froid et à la famine de l’hiver, et surtout si il a pu échapper aux coups de fusil des chasseurs ; ... et chaque année, quelques randonneurs viennent nous rassurer en nous rapportant de bonnes nouvelles toutes fraiches.

A titre d’exemple, en cette fin avril ce sont pas moins de trois espagnols qui nous font part de leur rencontre avec ce sympathique animal.

 

Il y a tout d’abord Alberto Cebollada qui nous envoie une première photo. Celle-ci a été prise alors qu’Alberto faisait une halte dans le Vedado de Eguaras avec son groupe de vététistes.

Le renard.
Les photos prises par Alberto n’étant pas de bonne qualité, nous ne retiendrons que celle-ci.

Un autre espagnol, Pedro Viloche, nous envoie lui aussi quelques belles photos de la renarde. On se souvient que l’année dernière ce passionné des Bardenas nous informait que la renarde avait eu un petit renardeau, photos à l’appui ! (voir « Flash infos 2012 »)

Un renard peu farouche.
Le meilleur moyen d'approcher au plus près de la renarde est de la mettre en confiance avec des croquettes.
Photos ci-dessus et ci-dessous : Pedro J.Viloche.
Il se gave de croquettes pour chien.
La renarde raffole des croquettes pour chien. . . Photos ci-dessous : Pedro J.Viloche.
Toujours notre renarde.
Docile comme un brave toutou.

Le bardenero José Maria Samanes nous fait part à son tour de sa rencontre avec la renarde. De toute évidence notre renarde a l’air en pleine forme puisqu’elle n’a pas perdu ses bonnes vieilles habitudes qui consistent à réclamer un peu de nourriture aux randonneurs de passage, et comme à chaque fois c’est toujours à proximité de la tour fortifiée de Doña Blanca qu’elle est apparue.

Groupe de touristes.

Les photos de José Maria montrent à quel point la renarde est acclimatée à la présence humaine. Elle reste bien sagement à côté de ce groupe de touristes comme le ferait n’importe quel brave toutou !

Portrait.
 
.
La renarde est toujours là.

Photos à gauche et ci-dessus : José Maria Samanes.

 

 

 

 

 

 

Notons que nos témoins ne font pas mention du renardeau, peut-être est-il déjà parti vivre sa vie on ne sait où ?

Un grand merci à Alberto, à Pedro et à José Maria pour leurs contributions à cet article.

Vous pouvez voir d’autres photos et témoignages dans de nombreuses pages de ce site internet : « Flash infos 2009 », « Flash infos 2010 », « Flash infos 2011 », « Flash infos 2012 », et « Livre d’Or 7 », « Livre d’Or 8 », « Livre d’Or 9 », « Livre d’Or 10 ».

 

 

Tremblement de terre.

Carte tremblement de terre.

Aujourd’hui, samedi 20 avril à 17h18, un séisme de magnitude 4,2 a fortement secoué la zone centrale de la Navarre (Pampelune et ses environs). Ce tremblement de terre a été si important qu’il a été ressenti dans des villages assez éloignés de l’épicentre tels que Tafalla ou Olite où l’on a relevé une magnitude de 3 sur l’échelle de Richter.

Ce séisme a également été ressenti dans le nord des Bardenas (el Plano), bien que faiblement.

Quatre répliques ont été enregistrées durant la soirée, mais aucune ne fut perceptible depuis les Bardenas.

Assez fréquents dans la moitié nord de la Navarre (Pyrénées), les tremblements de terre touchent plus rarement le centre de la région et pratiquement jamais le sud. Cette année 2013 semble toutefois vouloir inverser la tendance car à ce jour quatre importants séismes ont été ressentis avec des épicentres proches de Pampelune : trois en mars et un quatrième aujourd’hui.

Carte : Google / F.Moncoqut
 

On se souvient qu’un séisme avait également secoué le sud des Bardenas en 2011. L’épicentre se trouvait au sud de Saragosse, en Aragon (voir « Flash infos 2011 »).

Quatre séismes "majeurs" ont été ressentis au coeur de la Navarre durant ces dernières semaines (pas de blessés ni de dégât matériel) :

18 mars 2013 : magnitude 2,9 sur l’échelle de Richter.

21 mars 2013 : magnitude 3,7 sur l’échelle de Richter.

23 mars 2013 : magnitude 4,1 sur l’échelle de Richter.

20 avril 2013 : magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter.

 

 

Le meilleur endroit en Europe pour faire parler la poudre.

Le numéro 412 de la revue « Air Fan » consacre un article au polygone de tir des Bardenas avec un titre percutant : « Le meilleur endroit en Europe pour faire parler la poudre ».

Pas sûr qu’un tel titre puisse faire plaisir aux habitués des lieux, mais après tout cette revue est avant tout destinée aux passionnés de l’aviation militaire, on est donc assez éloigné des préoccupations écologiques et du souci de la tranquillité des autochtones !

Ce reportage vaut malgré tout la peine d’être lu, ne serait-ce que pour son côté instructif.

 

 

 

 

"Air Fan" n°412, en vente dans toutes les librairies entre le 15 mars et le 14 avril 2013.

Couverture Air Fan.

Cet article est en fait la reprise d’un précédent article paru en octobre 2012 dans la revue « Combat Aircraft ». On note peu de changements entre les versions anglaise et française de cet article, si ce n’est des photos de meilleurs qualités et plus nombreuses chez « Air Fan ».

 

Une découverte inattendue au fond d’un barranco.

Le bardenero José Maria Samanes nous fait part ici d’une découverte inattendue qu’il a faite au fond d’un barranco : une moto plantée dans la boue !

. . . Plantée dans la gadoue !

Probablement ici depuis plusieurs jours, ce deux-roues a de toute évidence été abandonné par son propriétaire qui n’a rien pu faire pour le sortir de là.

On imagine assez aisément la grosse galère dans laquelle s’est jeté cet imprudent motocycliste, car d’une part il est extrêmement difficile de désembourber un véhicule enlisé dans une terre argileuse, d’autre part sortir du désert des Bardenas seul et à pied s’avère long, fatiguant, et même très périlleux si l’on ne connaît pas bien les lieux !

Tant qu'à revenir ultérieurement sur place afin de récupérer sa moto, notre malheureux motocycliste aura peu de chances de retrouver le lieu exact de son plantage. En effet, dans les Bardenas les barrancos s'étendent sur de vastes superficies, ils sont très nombreux, sinueux et labyrinthiques !

Abandonnée sur place.
Très difficile à sortir.
Pour retirer cette moto de la boue, il a fallu employer un treuille manuel, une barre à mine servant de point d’encrage, un câble d’acier, et beaucoup d’huile de coude. . . Photos : José Maria Samanes

Cette mésaventure n’est malheureusement pas rare, des visiteurs (français ou même espagnols) commettent parfois l’erreur de s’aventurer avec leurs véhicules en des lieux où ils ne devraient pas se rendre. Conséquence, nombreux sont ceux qui tombent dans des galères qu’ils n’auraient pas imaginé : Outre l’égarement et les casses mécaniques récurrentes, les enlisements au fond des barrancos s’avèrent assez fréquents. Et que dire de ceux qui s’amusent à descendre au fond des ravins (en évitant soigneusement de s’enliser) et qui se rendent compte qu’ils ne peuvent plus en sortir ! Tout cela est très problématique lorsqu’on se trouve loin des pistes autorisées !

Profitons donc de la mésaventure de ce malheureux motard pour rappeler que le hors-piste est prohibé et qu’il est strictement interdit de descendre au fond des barrancos. Ceci ne concerne bien entendu que les conducteurs de véhicules motorisés, pas les randonneurs à pied et à VTT.

En bref, soyez prudent, raisonnable et respectueux de la réglementation locale : n’empruntez que les pistes autorisées.

 

D’autres photos de véhicules enlisés sont visibles ici, en fin de page.

 

 

Nouvelle édition du livre « La Bardena Aragonaise ».

Édité l’an dernier aux éditions Blurb, le livre de photos « La Bardena Aragonaise » a été légèrement modifié afin d’en diminuer le prix de vente.

Couverture du livre.

En ces temps de crise, un livre au prix de vente trop élevé s’avère assez dissuasif, et il faut bien reconnaître que 49,50 euros ça commence à faire un peu cher. Force est de constater que seuls les passionnés purs et durs des Bardenas se sont jusqu’à présent décidés à acheter cet ouvrage (quand on aime on ne compte pas).

Conscient de ce problème, et pour rendre ce livre accessible au plus grand nombre, Frédéric Moncoqut (l’auteur) a retravaillé le format et la mise en page afin d’en réduire le prix autant que cela est possible. Pour en arriver là, le format a été réduit, le nombre de pages passe de 160 à 140, et 18 photographies ont été supprimées ; cependant, aucun texte n’a été retiré ou modifié. Cette nouvelle édition est ainsi moins chère que la précédente de 12,70 euros !

Le prix de vente du livre « La Bardena Aragonaise » est désormais de 36,80 euros (une version écrite en espagnol est également disponible).

Nota : Ce livre est toujours disponible chez TheBookEdition pour 29,90 euros (voir page "Livres et guides"). Sachez toutefois que la qualité d’image n’y est pas optimale, l’auteur vous recommande donc l’éditeur Blurb cité plus haut.

 

 

L'interdiction d’accès arrive plus tôt que prévu !

Décidément, les responsables du Parc Naturel des Bardenas Reales ne sont pas très communicatifs !

Pancarte d'interdiction.

En effet, tout laissait penser que les dates d’interdiction et d’autorisation d’accès à certains sites étaient enfin figées, mais il n’en est rien ! L’année dernière cette interdiction débutait en avril, et maintenant c’est début mars (à compter du 10/03/13).

Aucune information ni communication n’ont été préalablement publiées, ni dans les médias locaux ni même sur le site internet du Parc Naturel !

Nous sommes donc, comme toujours, devant le fait accompli. Mais bien heureusement pour les touristes français, le présent site internet est là pour vous informer.

La période d’interdiction d’accès prend donc effet un mois plus tôt que prévu, mais quelle peut bien en être la raison ?

Il n’y a pas à réfléchir bien longtemps pour comprendre : En ce mois de mars le printemps semble déjà là, les températures sont dignes d’un mois d’avril et les abondantes pluies de février ont transformé les Bardenas en un éden verdoyant. Conclusion, on constate depuis une dizaine de jours l’arrivée précoce de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs.

Hors, qui dit arrivée précoce, veut aussi dire accouplements et nidifications précoces ! Voici donc la raison pour laquelle l’interdiction d’accès à certains sites a été avancée d’un mois.

En 2012, la levée d’interdiction d’accès a eu lieu fin juillet, à priori il en sera de même pour cette année, ... mais la méfiance s’impose. Donc, n’hésitez pas à revenir régulièrement sur cette page « Flash infos 2013 » ainsi que dans « Infos tourisme ».

 

Petit rappel :

Cette interdiction d’accès est désormais coutumière, elle entre en application chaque année afin d’assurer une certaine tranquillité aux grands rapaces qui se reproduisent et nichent en ces lieux.

Les sites concernés sont la Pisquerra, le Rallon, la Ralla, la Gorra et l’étang de Zapata.

La raison officielle invoquée pour justifier cette réglementation est que le passage répété des touristes perturbe l'accouplement des rapaces et met en péril le développement de leurs progénitures. Il est important de signaler que les quatre sites cités plus hauts se situent dans une vaste ZEPA (Zone de Protection des Rapaces et des Oiseaux des Steppes).

 

 

La Bardena Verde.

Les abondantes pluies du mois de février ont transformé notre désert en un éden verdoyant. L'abondante végétation, riche et gorgée d'eau, confère aux Bardenas des aspects étonnants et d'une grande beauté.

Ce n’est plus un désert mais une campagne verdoyante !

Profitons de ce somptueux spectacle, car dès juin le paysage sera tout autre, ... ce sera le retour de la sécheresse et de la canicule !

Magnifique paysage bardenero.
Un grand merci à notre ami bardenero Ruben Mendi pour ces belles photos.
Le printemps.

 

 

Once Upon a Time on the Border.

« Once Upon a Time on the Border » (Il était une fois à la frontière) est un court métrage de 17 mn réalisé l’année dernière dans le secteur de las Cortinas.

Nous en avions brièvement parlé dans « Flash infos 2012 », quelques photos y avaient même été présentées en exclusivité.

Ce petit film est un western, les personnages sont au nombre de trois (un sheriff, un soi-disant chasseur de prime, et un bandit réduit à l'état de cadavre). Le décor se limite à la fameuse Cabaña de Pancho (et oui, encore elle) sur fond de collines ruiniformes.

Cowboy bardenero.

Très bien tourné, ce film déçoit toutefois pour son manque d’action ainsi que pour les trop longues discussions entre les protagonistes.

Ceux qui ne parlent pas anglais et qui ne lisent pas l’espagnol n’y comprendront pas grand-chose, aussi leur est-il conseillé de se rendre assez rapidement à la dixième minute du film, car là ça commence un peu à bouger.

Voici le synopsis : Un chasseur de primes portant le corps d'un célèbre bandit arrive à un poste-frontière entre les États-Unis et le Mexique. Il entame alors une conversation avec le shérif : son unique préoccupation est de savoir comment recueillir la récompense, car le corps du bandit est méconnaissable.

Nota : Pour un meilleur confort visuel, n’hésitez pas à regarder les vidéos ci-dessous en plein écran.

  Le court-métrage.

Durant ces dernières années, de nombreux petits westerns ont été tournés dans les Bardenas. L’un des mieux réussi et certainement le plus comique d’entre eux fut « Le repas ».

Western humoristique.

 

 

Diane Tell réalise son dernier clip dans les Bardenas.

La chanteuse Diane Tell, connue pour ses chansons à succès telles que « La Légende de Jimmy », « Si j’étais un homme » ou « Faire à nouveau connaissance », a réalisé son dernier clip dans les Bardenas au début de cette année 2013.

Ce clip, intitulé « Une », vient tout juste de sortir sur internet (voir la vidéo).

La chanteuse près de la maisonnette de Pancho.
Diane Tell, ici à côté de la célèbre Cabaña de Pancho.
.
Sur la piste du désert.
Diane Tell, toujours à proximité de la Cabaña de Pancho, et avec le Castildetierra visible au fond à gauche.

 

 

INFO DE DERNIERE MINUTE !!!

La piste du polygone de tir sera totalement fermée durant les 27 et 28 février prochains en raison de manœuvres militaires (bombardement aériens à feu réel).

Cette interdiction de circuler concerne tous les véhicules motorisés ainsi que tous les randonneurs (à pied, à vtt, etc).

 

 

Opération "Sirio-Tormenta 2013".

Comme chaque année en cette saison, les Bardenas connaissent une suractivité militaire qui est loin de passer inaperçue.

En effet, depuis lundi dernier (18/02/13), de nombreux avions de chasse viennent quotidiennement effectuer toute une série d’exercices aériens qui n’ont rien à voir avec ceux pratiqués habituellement : le rythme est beaucoup plus soutenu que d’accoutumé, il ne s’agit pas là de simples entrainements aux tirs puisque de véritables scénarios de guerre entrent en application ! (poursuites entre avions, cibles diverses à détruire virtuellement ou réellement, vols de jour et de nuit, etc)

Ces avions (un peu plus d’une centaine) viennent de toute l’’Espagne et sont basés temporairement à la Base Aérienne de Saragosse. Parmi ces appareils nous pouvons noter la présence de F-18, d’Eurofighter, d’Harrier, de Mirage F-1 et de Mirage F-5, d’avions de transport Hercules, T-21 et Boeing 707, ainsi que des hélicoptères Super Puma.

Un F18.

La zone des manœuvres aériennes ne se limite pas au polygone de tir des Bardenas Reales, les avions et hélicoptères évoluent dans un espace aérien très vaste qui comprend la Ribera Navarraise, toute la région de Saragosse, et la moitié sud de la région de Huesca.

Ces grandes manœuvres se concluront dans les Bardenas Reales par trois jours de tirs et de bombardements intensifs à feu réel ! (entre les 25 et 28 février) L’année dernière plus de 270 raids aériens ont eu pour objectif le polygone de tir des Bardenas, et plus de 120 bombes à charge réelle ont été larguées, certaines pesant plus d’une tonne. Notons qu’à chaque survol du polygone, le mitraillage des cibles au sol est quasi-systématique.

Bombardement.

En bref, il est déconseillé de se rendre dans les Bardenas pendant cette période, les paisibles et pacifiques randonneurs seront assurément perturbés par le bruit assourdissant des réacteurs des avions et par le fracas des explosions des bombes ! Les oreilles risquent de souffrir.

 

Nota :

- Les bombes larguées dans les Bardenas sont parfois extrêmement puissante, pour vous donner une idée rendez-vous page « Flash infos 2011 » (article intitulé « Une explosion titanesque !!! »)

- Une autre grande opération militaire est restée dans les mémoires, celle nommée « Operacion Cetreria » et datant de 1963 (voir « Flash infos 2010 », article intitulé « Les enfers se déchaînent dans les Bardenas ! »).

- Des infos consternantes sur les activités militaires dans les pages « Flash infos 2004 » et « Flash infos 2006 ».

 

 

Une façon originale de visiter les Bardenas.

Il y a quelques jours, à la mi-janvier, un étrange objet volant se manifesta dans le ciel des Bardenas.

Il était 18h10, le soleil couchant teintait déjà les falaises du Rallon de ses superbes couleurs.

Un lointain bruit de moteur venant du ciel se fit alors entendre, puis un point noir apparut lentement au-dessus d’un relief éloigné.

Qu’était-ce donc ? Un drone ? Un hélicoptère militaire ?

Le gyrocoptère.
Egalement nommé autogire.

En observant attentivement à l’aide d'une paire de jumelles, l’objet révèla peu à peu sa nature : Nous pouvions voir un hélicoptère de couleur bleu marine, de petite dimension, et transportant deux personnes. Peut-être un appareil militaire ...

En se rapprochant du Rallon, et donc de l’observateur, cet hélicoptère nous en apprit plus : Il s’agissait en réalité d’un autogire (parfois appelé gyrocoptère), sa nature militaire n’est pas avérée, et il semble que le pilote et son passager soient simplement venus profiter du soleil couchant en n’évoluant que dans le secteur Pisquerra-Rallon-Ralla.

Voici donc une façon originale de profiter d'un coucher de soleil dans les Bardenas.

Vu de plus près.

Après une petite recherche, il s’avère que cet autogire est un Magni M16.

Nota : Un autogire est une sorte de petit hélicoptère dont les pales ne sont pas motorisées. Cet appareil est propulsé par un moteur qui lui confère une vitesse horizontale, et le vent relatif ainsi créé fait tourner les pales comme le feraient celles d’un moulin. L’autogire ne peut pas décoller ni atterrir verticalement, pour cela il lui faut plusieurs dizaines de mètres. Le vol stationnaire est impossible, sauf en volant face à un vent d’au moins 40 km/h.

 

 

La Cabaña de Pancho défigurée par des tagues !

Il y a de cela trois ans, nous parlions de vandalisme dans les Bardenas. A l’époque, de détestables vandales s’amusaient à détruire et à taguer tous les panneaux d’informations présents dans notre désert ainsi que bon nombre de bornes de randonnées (voir page « Flash infos 2010 ») ; ces nuisances passèrent et tout rentra dans l’ordre.

Seulement voila, depuis l’été dernier un individu s’amuse de temps à autre à taguer la plus emblématique maisonnette des Bardenas : La Cabaña de Pancho (ou Cabaña de Capuchino).

Le tague en question ? Un drapeau rouge et jaune peint sur la façade, le drapeau de l’Espagne !

A chaque fois, inlassablement, le propriétaire de la maisonnette enlève soigneusement ce tague, mais le vandale revient systématiquement à la charge quelques jours plus tard.

Jusqu’à présent seul le drapeau était peint, mais il y a quelques jours (mi-janvier 2013) un second vandale a tagué d'une croix ce drapeau et a écrit en noir « Por unas Bardenas sin militares » (« Pour des Bardenas sans militaires ») suivi d’un gribouillis illisible.

La maisonnette la plus appréciée des Bardenas est dorénavant salement défigurée ! ! !

Malheureusement, rien ne semble pouvoir stopper ces actes de dégradation. Pour preuve, une autre maisonnette, celle de Garate (peu connue et sans charme), a elle aussi été taguée de plusieurs drapeaux espagnols peints à la bombe !

Scandale dans les Bardenas, ... du vandalisme !

« Por unas Bardenas sin militares ». Il est très louable de protester contre la présence militaire dans les Bardenas, mais est-il nécessaire de faire du vandalisme qui nuit à tant de monde ?
Photo : Joan Dalmau.

La Cabaña de Pancho est la maisonnette la plus connue, la plus photographiée et probablement la plus charmante des Bardenas. Tous ceux qui vont dans les Bardenas l’ont remarqué, d’autant qu’elle se situe dans une zone touristique incontournable nommée las Cortinas, lieu où se trouve le célèbre Castildetierra.

La maisonnette avant.

La Cabaña de Pancho, avant que ne frappent les tagueurs fous. . . Photo : Frédéric Moncoqut.

La Cabaña de Pancho sert régulièrement de décor pour les photographes professionnels (mode, charme, publicité, ...) et pour la réalisation de films du genre clips musicaux, publicités, courts et moyens-métrages, etc. Même Johnny Hallyday et Eddy Mitchell ont succombés au charme de cette maisonnette ! C’est dire ... (voir article page « Flash infos 2006 »)

 

 

Encore un chien perdu dans les Bardenas.

Chien perdu.

Kanya, une femelle labrador à poil court, s’est perdue le 10 janvier 2013.

Cette chienne porte un collier violet et a un tatouage à l’intérieure de l’oreille (n° 2ENGO47). Son n° de puce est le 250269801700511.

Si vous trouvez Kanya, vivante ou morte, vous pouvez contacter son maitre au numéro 06 08 14 03 83 (France).

Cette mésaventure arrive malheureusement assez souvent : des touristes arrivent dans les Bardenas avec leur brave toutou, et devant ces vastes étendues sauvages celui-ci se sent alors épris de liberté et s’en va gambader ici et là, puis il ne revient plus jamais car définitivement perdu.

Peu d’espoir qu’il soit alors retrouvé, ou qu’il le soit ultérieurement ; et soyons réaliste, les chances de survie pour cet animal domestique sont quasi-nulles, surtout en hiver !

 

 

Une croix énigmatique.

La croix.

Le 07 janvier dernier, le webmaster du présent site internet a découvert une énigmatique croix récemment plantée dans le secteur de Loma Cruzada (Bardena aragonaise).

Quelqu’un est-il décédé en ce lieu ? Ou bien est-ce le propriétaire du champ voisin qui est mort ?

Sur cette croix, pas d’explication ni d’indices, seulement une date et un nom, celui de Jose Antonio Asin Lamarca. Pour le reste, le mystère est complet !

Après quelques recherches effectuées dès le lendemain, voici ce qu’il en est :

Qui est-ce ?

Jose Antonio Asin Lamarca était un chasseur originaire de la petite ville de Sadaba. Il avait pour habitude de chasser dans la Bardena aragonaise qu’il connaissait fort bien, ce qui faisait de lui un Bardenero.

Le jeudi 29 novembre 2012 il chassait donc dans ce secteur des Bardenas, puis, pris d’un malaise soudain, il décida de retourner vers son véhicule stationné en bordure de piste.

Il n’eut pas le temps de revenir chez lui, il décéda sur place.

Curieusement, la croix du chasseur est située dans le secteur de la Loma Cruzada. « Cruzada » veut dire « Croisade » et est dérivé du mot « Cruz », ... voulant dire « Croix ».

Photos en haut et à gauche : Frédéric Moncoqut.

 

 

Un hiver printanier.

Curieux hiver que celui de 2012-2013, depuis les fêtes de noël le ciel est chaque jour d’un bleu somptueux et les températures sont étonnamment douces.

Superbe contraste de couleurs.
Un bleu incroyable qui contraste violemment avec les reliefs ruiniformes des Bardenas.
Photo : Frédéric Moncoqut.

Certes, les nuits sont froides avec des valeurs comprises entre + 2°c et – 5°c, et lorsqu’il y a du vent la sensation thermique peut nous amener à – 10°c. Mais en journée les après-midis sont dignes d’un mois d’avril, les + 15°c sont régulièrement atteints et même dépassés !

Frédéric Moncoqut (le webmaster du présent site internet) a pu le constater lui-même durant ces derniers jours, les Bardenas présentent un agréable petit air de printemps.

Ciel étoilé.
Givre matinal.
Les nuits sont belles, calmes, étoilées, mais assez froides. . . . Photos : Frédéric Moncoqut.

Relief du désert des Bardenas.

Fleurs.

Photos en haut et à gauche : Frédéric Moncoqut.

 

Mais en journée, durant les après-midis, les champs verdissent et certaines espèces de plantes fleurissent !

 

 

Un air de Colorado en Espagne.

Couverture.

La revue GéoVoyage présente dans son numéro de janvier-février un reportage de six pages intitulé « Un air de Colorado en Espagne ».

Bien écrit, donc plaisant à lire, ce reportage fait aussi un clin d’œil à notre ami bardenero Ruben Mendi en fin de dernière page.

Seul bémol, comme bien souvent pour les reportages sur les Bardenas, aussi bien écrits soient-ils, les textes restent jalonnés d’infos erronées, ... tout le monde ne peut pas s’improviser expert des Bardenas.

GeoVoyage n°11 (janvier – février 2013)

 

 

Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata.

Les secteurs Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata sont ouverts à la randonnée depuis le 01 août 2012. La fermeture de ces sites devrait avoir lieu fin mars (les responsables du Parc Naturel sont très peu communicatifs sur ce sujet).

Comme chaque année, vous serez informés des dates d'ouverture et de fermeture sur cette page web et en fin de page "Infos tourisme".